« Les gens sont tous hilares

Comme s’ils festoyaient au sacrifice du boeuf

Comme s’ils montaient au belvédère du printemps

Et moi je me tiens là l’esprit vacant

Comme le nouveau-né encore sans expression

Laissé dans mon coin n’ayant où aller…

Les autres sont resplendissants

Et moi je suis crépusculaire

Les autres s’affairent fébrilement

Et moi je traîne mon oisiveté

Abandonné au mouvement de la mer

Tourbillonnant au gré du vent. »

                                                                                     (Dao De Jing, chapitre 20)

Itinéraire

Très tôt dans ma vie, je me suis intéressé aux traditions orientales. Dès l’âge de quatorze ans, je me suis penché sur les philosophies de l’Orient pour étudier ensuite les religions comparées. De ces cultures, j’ai reçu une compréhension holistique, globale, de l’être humain dans ses liens avec le monde ce qui pour moi donne aux médecines d’orient d’avantage de portée  par rapport aux médecines occidentales.

Pendant neuf ans, la Tradition Indienne a été pour moi un objet d’investissement, d’étude, l’occasion de voyages, de pratiques énergétiques, d’activités commerciales et d’édition, et surtout le support d’un cheminement personnel où s’est affiné mes perceptions, et s’est précisé, s’est forgé ma vocation de soignant/thérapeute.

Depuis 1995, versé dans la Tradition Chinoise parce que j’adhère à la qualité de son approche humaine et médicale, je travaille en vue de partager mes acquis et mon savoir avec les autres par l’enseignement et la pratique des techniques de santé. Ma passion pour l’Acupuncture Traditionnelle Chinoise est l’aboutissement d’une démarche initiée depuis très longtemps dans le souci du bien-être de soi et des autres, qui a orienté la plupart de mes intérêts et apprentissages.

Je me suis rendu plusieurs fois en Chine pour approfondir mes connaissances sur la culture et la médecine de ce pays.

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Formation

1995-1997: formation de sophrologue-relaxologue à l’Institut Supérieur de Psychologie de Paris IX. Diplôme d’Etudes Supérieures de Sophrologie (juin 1997).

1995-1998: formation en Médecine Traditionnelle Chinoise auprès du Docteur Zhang Kunlin de la Faculté de Kunming (Yunnan, Chine). Séminaire dans l’hôpital principal de la ville de Kunming. Diplôme National d’Acupuncteur Traditionnel (septembre 1998).

1996-1998: formation en Qi Gong thérapeutique auprès du Docteur Liu Dong; Diplôme de l’Ecole Ling Gui (décembre 1998).

1998-2000: formation en Qi Gong postural auprès de Madame Wu Karfung.

1998-2000: formation en Bilan énergétique chinois auprès du Cercle Sinologique à Rennes. Diplôme en Ba Zi (juin 2000).

1999-2000: formation de pulsologie chinoise auprès du Centre de Recherche et d’Etude en Acupuncture Traditionnelle.

Depuis 1995: pratique quotidienne du Taiji Quan (Ecole de Monsieur Gu Meisheng) et du Qi Gong.

En ce qui concerne les diverses formations en Médecine Traditionnelle Chinoise je suis parfois amusé quand je vois certains acupuncteurs comparer le nombre d’heures d’étude exigées par leur école ou leur faculté pour l’obtention d’un diplôme, avec celui d’autres écoles. Quand l’Acupuncture Traditionnelle se révèle être une vocation dans la vie d’une personne, celle-ci serait bien incapable de vous dire le nombre d’heures passées chez elle à dévorer les livres de Médecine Traditionnelle Chinoise. Quand, à l’inverse, quelqu’un choisit de devenir acupuncteur par profession, qui nous dit qu’il n’a pas passé quelques heures à dormir sur les bancs de la faculté ? Dans le premier cas, l’acupuncteur ne cessera jamais d’étudier sa vie durant les Classiques de l’Acupuncture Traditionnelle et de s’enrichir ainsi de jour en jour, d’année en année. Dans le deuxième cas il est probable que le praticien, une fois son diplôme obtenu, va s’asseoir dessus et entrer dans une pratique routinière de l’acupuncture.

De plus, quand on sait l’importance que la Tradition Chinoise accorde aux pratiques énergétiques comme le Qi Gong, qui doit être pratiqué quotidiennement dans le cas d’un acupuncteur traditionnel, on est en droit de se questionner sérieusement sur la valeur des praticiens qui n’ont reçu qu’une formation « intello » en Médecine Traditionnelle Chinoise et en restent là. Je pense d’ailleurs qu’au lieu de s’inscrire à des séminaires coûteux et ennuyeux où l’on apprend des protocoles de soin contraires à une pratique intelligente de l’acupuncture, les praticiens diplômés feraient bien mieux de se perfectionner en Qi Gong de manière à pouvoir manifester le Qi à volonté jusque dans leurs mains.

Enfin la médecine chinoise étant d’essence taoïste l’attitude intérieure du praticien, sa capacité à demeurer « dans son Centre » pendant un soin, est capitale. Et comme le dit si bien Jeremy Ross dans la préface de son ouvrage Associations de points (Satas, 2000) : « Une guérison,quel que soit le traitement grâce auquel on l’a obtenue, ne repose pas uniquement sur des principes théoriques et des techniques pratiques, mais aussi sur l’amour de l’autre, sur le don de soi que comporte tout acte de guérison, et sur la compréhension de ses semblables. »

 Les meilleurs juges de la compétence d’un acupuncteur ce sont les patients, en particulier ceux qui se font soigner par acupuncture depuis plusieurs années, qui ont connu plusieurs acupuncteurs et sont ainsi à même, grâce à leur expérience, de reconnaître la valeur d’un praticien.